Le Domaine de la Ferme du Buisson (extraits de l'album 'Le Parc a 20 ans 1968-1988')
Avant 1968, ce domaine, incluant le Parc, l'Orée et l'Entre-deux-Parcs, était alors une exploitation agricole de 174 ha dont 40 ha de bois, composée de plusieurs parcelles de terre dont chacune avait un nom :
- La Justice, au Nord, d'Est en Ouest en bordure du CD 51
- la pièce du Parc en bordure du bois.
- Grattepeau, du Sud-Est à l'Ouest , bordé par le CD 51
- la pièce des Sapins bordant le bois Notre-Dame au chateau d'eau
- le Pré de l'Etang entre le Parc et l'Orée.
L'exploitation de la ferme présentait deux orientations : céréalière et animalière. Blé, avoine, orge, maïs et pommes de terre se succédaient dans les champs. Pendant 2 ans Monsieur BLAU, en association avec la ferme, cultiva des endives à hauteur de l'avenue du Grand Morin.
Dans les bâtiments de la ferme, à l'emplacement actuel du Centre Commercial, il y avait des vaches, des porcs, des moutons et des chevaux. Et donc, à la place de la pharmacie et de l'agence immobilière, une bergerie, une étable et une écurie , à la place de la Banque et de la boutique suivante, une porcherie et une cave à pommes de terre. Côté CD51, la boulangerie et la supérette étaient alors des hangars à paille et à fourrage ainsi qu'un entrepôt destiné au matériel.
L'ancienne Maison Médicale n'avait pas été modifiée extérieurement : elle a été remplacée par le beau Pôle de Santé en 2015.
A la place de la station service il y avait un petit pré.
Le parc où se trouvent les écoles et le centre sportif était entouré d'un fossé. A l'emplacement des classes était l'orangerie et derrière celle-ci une grotte bordant un petit plan d'eau.
De nos jours la résidence de la ferme du Buisson subsiste, bien protégée par une enceinte clôturée. Elle est actuellement la belle résidence d'un entrepreneur de travaux publics.
Vue aérienne de la ferme du Buisson
La Glacière (extrait de l'album 'Le Parc a 20 ans 1968-1988')
Dans le Parc subsiste une fameuse butte qui était en réalité une glacière. Il y a plus de 70 ans on y entassait l'hiver de la glace récupérée sur les étangs, et qui servait à conserver et à rafraîchir les aliments pendant l'été. Les réfrigérateurs n'existaient pas...
Un garde-chasse s'occupait du gîbier, de l'agrainage des faisans, de la destruction des nuisibles et de la surveillance du territoire justifiée par une densité importante de gibier qui en faisait une chasse réputée dans la région.
Les récoltes situées sur les pièces en bordure de bois étaient dévastées par les lapins, inconvénient qui disparut en 1952 lors de l'apparition de la myxomatose des lapins.
Ces témoignages en forme de souvenirs ont été confiés vers 1968 par Madame MAGNE et Monsieur BLAU. Qu'ils en soient remerciés